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Retour 26 avril 2025

Deblock : la néobanque qui fait tomber les murs entre finance traditionnelle et cryptomonnaies

« Ce qu’on a voulu créer avec Deblock, c’est une plateforme qui gère aussi bien l’euro que les cryptos. Une vraie passerelle entre deux mondes que tout oppose encore. » — Claire Balva

Actualités Cosmic Graou

Dans un écosystème crypto encore trop souvent perçu comme un Far West, Deblock ambitionne de réconcilier la rigueur bancaire et la liberté offerte par les cryptomonnaies. Derrière cette néo-banque pas comme les autres, on retrouve une figure bien connue du Web3 français : Claire Balva, VP Stratégie de Deblock, analyste chez BFM Business, co-autrice de livres de vulgarisation sur le Bitcoin, et ancienne directrice blockchain chez KPMG. Nos partenaires de Blockchain Addict sont partis à sa rencontre.

Deblock, la neobanque pas comme les autres 

Et si gérer ses cryptomonnaies devenait aussi simple que payer son loyer ou recevoir son salaire ? C’est le pari de Deblock, une néo-banque française pensée dès sa création pour allier services bancaires classiques et usage fluide de vos cryptomonnaies. Un positionnement unique, porté par une stratégie solide et une ambition assumée : rendre la crypto réellement accessible — techniquement, financièrement et réglementairement.

« Deblock, c’est un compte courant tout ce qu’il y a de plus classique (…) et vous pouvez très facilement acheter et vendre de la crypto sur votre wallet depuis votre compte bancaire. »

L’appli propose un compte avec IBAN français, carte Visa physique ou virtuelle, et un portefeuille crypto intégré. Le tout, avec une interface intuitive, un modèle freemium (gratuit ou 15€/mois) et des frais de transaction réduits pour les abonnés.

Cartes Deblock en poche

Construire sur la conformité : un pari gagnant

Deblock ne se contente pas seulement de faire rimer cryptomonnaies et banques. La fintech se démarque aussi par sa rigueur réglementaire. Contrairement à d’autres startups crypto nées dans un flou juridique, l’équipe a intégré dès le départ la nécessité de se mettre en conformité avec les exigences françaises et européennes. Résultat : la fintech est aujourd’hui la première à posséder à la fois un agrément de monnaie électronique (EME) et l’enregistrement PSAN.

« On s’est construit en tête dès le début avec l’idée qu’il allait falloir aller chercher ces deux agréments-là. »

Cette anticipation permet aujourd’hui à Deblock d’être visible dans les couloirs du métro parisien, tout en proposant une alternative sérieuse et régulée à des plateformes comme Binance ou Revolut. Paris vous avez dit ? Pas seulement.

De l’Europe à la Polynésie française : Deblock à travers le monde

Disponible dans toute la zone euro, Deblock commence à se développer à l’international, avec une priorité donnée à l’Espagne, notamment grâce à la présence d’une équipe hispanophone.

Mais un autre territoire a réservé un accueil particulièrement chaleureux à l’appli : la Polynésie française. Sur ces îles où l’offre bancaire moderne reste restreinte, Deblock s’est rapidement imposé comme une solution alternative crédible.

« La Polynésie n’a pas accès à toutes les néobanques auxquelles on a accès dans l’Hexagone, et les Polynésiens ont accueilli l’arrivée de Deblock avec beaucoup d’enthousiasme. »

Ce succès a été contagieux puisque l’application s’est installée également non loin dans les iles de Wallis-et-Futuna.

Une adoption crypto portée par la simplicité

La promesse de Deblock séduit : pouvoir vendre ses cryptos en euros, recevoir son salaire sur le même compte, puis payer ses achats quotidiens avec une carte Visa, tout cela depuis une seule et même app. Pour beaucoup d’utilisateurs, c’est un game changer, surtout face à des banques encore frileuses vis-à-vis des actifs numériques.

Si la crypto reste parfois associée à des projets hasardeux ou à des dérives spéculatives, Deblock prend donc le contrepied. « On a voulu faire les choses dans le bon ordre, avec les bons agréments, les bons effectifs, et la bonne culture d’entreprise », explique Claire à nos confrères de Blockchain Addict.

D’ailleurs, Claire Balva insiste : le succès de Deblock repose autant sur la solidité réglementaire que sur l’accessibilité. Le pari est de simplifier au maximum une technologie réputée complexe. Un objectif qui, à en croire les retours utilisateurs — notamment en Polynésie, où l’offre a comblé un vide — semble fonctionner.

Cosmic Graou

Co-fondatrice de Blockchain Addict et directrice de publication de DinoVox, je partage ici mes articles et ceux de notre équipe. Passionnée par l’univers crypto, j’interviewe régulièrement des acteurs du secteur à voir aussi bien sur notre chaîne YouTube que sur Tahiti Crypto .

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