L'Institut National du Bitcoin (INBi) vient d'être lancé et il a de grandes ambitions pour le BTC en France

Cet Institut National du Bitcoin a été officialisé le 10 mars et c’est un certain Alexandre Stachtchenko, bien connu des cryptophiles francophones, qui en a assuré la promotion dans la presse spécialisée.

Interrogé sur les ambitions et les missions de l’organisation qu’il va présider, il a parlé Bitcoin et crypto, désinformation dans les médias grand public, énergie et nucléaire en France et politique au sens large et noble du terme. Retour sur cet INBi dont la tâche s’annonce ardue dans un pays qui a parfois du mal à s’ouvrir à l’innovation. 

L’Institut National du Bitcoin, c’est quoi ça ? 

L’INBi est une association loi 1901 dont le président est M. Stachtchenko et sur son site internet, on peut lire qu’elle sera « totalement indépendante et qu’elle sera portée par le bénévolat de ses membres ». En termes de mission, il s’agira de promouvoir la compréhension du système monétaire, de rappeler « l’impérieuse nécessite de distinguer Bitcoin du reste des cryptomonnaies » et enfin de faire de Bitcoin « un levier au service de l’intérêt général » en France. 

Traductions de travaux académiques, débats publics et sensibilisation des décideurs politiques, des personnalités de la société civile et des citoyens aux enjeux économiques, sociaux et environnementaux de Bitcoin, voici les moyens que se donne l’Institut pour mener à bien cette mission d’une importance considérable pour les intérêts nationaux.

Dans une interview donnée au média The Big Whale, le président de l’INBi rappelle les nombreuses fake news qui circulent dans les médias dits grand public à propos de Bitcoin et il espère petit à petit arriver à faire passer un nouveau message plus positif, plus fédérateur, mais surtout plus honnête sur la première crypto du marché. 

Faire de Bitcoin un levier de développement économique pour la France

D’un point de vue économique, un des axes de travail importants sera d’essayer de convaincre les dirigeants français des grandes entreprises de l’énergie des atouts que représente le minage de bitcoins. La valorisation des surplus d’électricité sera un des chevaux de bataille de cet INBi qui entend bien faire entrer la France dans le concert des nations qui l’ont déjà compris.

Politiquement parlant, Alexandre Stachtchenko assure que son organisation se maintiendra au-dessus de la mêlée et il aimerait d’ailleurs que Bitcoin s’affranchisse des positions partisanes pour être compris et accepter par tout le spectre politique.

Car même si ce sont les Républicains aux USA et une certaine Droite en Europe qui se sont emparé du sujet, il rappelle que la Gauche aussi pourrait trouver un intérêt social et environnemental à Bitcoin si seulement elle acceptait de débattre et de revoir ses positions préconçues historiquement négatives.

Imaginer une France qui utiliserait cette nouvelle technologie pour gagner en indépendance énergétique, pour améliorer la santé de son économie et pour retrouver une position de leader mondial grâce une stratégie audacieuse, vous trouvez ça impensable, voire impossible ? Ce n’est pas le cas de l’institut National du Bitcoin, ni de ses membres et encore moins de ses soutiens qui vont œuvrer pour replacer la France sur la carte mondiale du Bitcoin, et ce faisant, la faire – enfin – entrer dans le 21ᵉ siècle. Et ça, franchement, c’est plutôt une bonne idée. Comme disent les jeunes de maintenant : Force à vous l’équipe.