• BTC

    24h

      

      

  • BNB

    24h

      

      

  • SOL

    24h

      

      

  • EGLD

    24h

      

      

  • GRAOU

    24h

    SOON

    0.00%

  • ETH

    24h

      

      

Retour 22 février 2025

La Banque centrale européenne annonce la création d'une blockchain native pour l'euro numérique

La création des monnaies numériques de banques centrales (MNBC) est au centre de nombreux débats internationaux. Car leur aspect en apparence pratique cache de possibles pièges pour leurs utilisateurs, entre surveillance et restriction des transactions. Une situation qui ne semble pas freiner les ambitions de la Banque centrale européenne (BCE) au sujet de son euro numérique !

Actualités Hugh B

Les projets de monnaies numériques de banques centrales (MNBC, ou CBDC en anglais) se multiplient un peu partout dans le monde. Avec des niveaux d’avancement très inégaux en fonction des territoires et des politiques locales concernées. Une dynamique parfois mise en concurrence directe avec l’adoption des cryptomonnaies comme le Bitcoin, même si cela n’a définitivement rien à voir. Car il existe un risque évident de surveillance et de contrôle accrue des transactions effectuées. Une polémique qui semble bien loin des préoccupations de la Banque centrale européenne (BCE), qui vient d’annoncer le développement d’une blockchain dédiée. 

L’Europe et son euro numérique

La mise en place d’un euro numérique ne date pas d’hier. En effet, il est question de créer cette monnaie numérique de banque centrale (MNBC) depuis 2019. Avec comme principale commerciale attitrée, l’actuelle présidente de la Banque centrale européenne (BCE), Christine Lagarde.

Une situation qui place parfaitement l’Europe dans son rôle de vieux continent. Car même lorsque Donald Trump envisage d’ouvrir son économie aux cryptomonnaies, les membres de la BCE espèrent simplement que cela sera favorable au développement de leur euro numérique

C’est sans aucun doute la raison pour laquelle ils souhaitent accélérer le processus. Et la dernière étape en date concerne la création d’une blockchain native – registre distribué (DLT) – destinée à accueillir le « règlement des transactions en monnaie de banque centrale ».

Une information relayée sur le site officiel de la BCE. Avec un membre de son directoire, Piero Cipollone, bien décidé à faire de cette décision une preuve de la capacité de l’Europe à innover. Cela dans le respect de la sécurité des utilisateurs et de la stabilité financière.

« Nous adoptons l’innovation sans compromettre la sécurité et la stabilité. Il s’agit d’une contribution importante à l’amélioration de l’efficacité des marchés financiers européens (…) afin de parvenir à un écosystème plus harmonisé et intégré. »Piero Cipollone

Une blockchain connectée à TARGET Services

La mise en place de cette blockchain sécurisée implique un déploiement en deux étapes distinctes, sous la responsabilité de l’autorité monétaire de la zone euro, nommée Eurosystème.

La première consiste à « élaborer une plateforme sûre et efficace (…) grâce à un lien d’interopérabilité avec TARGET Services. Un système censé garantir la libre circulation des flux monétaires transfrontaliers. 

Ensuite, il sera question d’examiner une solution à long terme pour le règlement des transactions en monnaie de banque centrale basées sur cette blockchain. Et cela devra également inclure des opérations internationales, telles que le règlement de change.

La BCE annonce que cette initiative « contribuera à l’établissement d’un marché européen intégré pour les actifs numériques ». Serait une porte ouverte aux cryptomonnaies, dans un avenir plus ou moins proche. Rien n’est moins sûr, compte tenu de la haine régulièrement exprimée à leur encontre par Christine Lagarde. Mais, a-t-on vraiment besoin de son accord pour investir dans le BTC ? Spoiler alert : non !

Hugh B

Rédacteur sur le sujet des cryptomonnaies depuis plusieurs années, j’attache beaucoup d’importance à rendre cette technologie accessible au plus grand nombre. J’apprécie tout particulièrement les principes de décentralisation et d’alternative économique et monétaire associés à cet écosystème. Le Web 3 est une aventure à partager !

Plus d'article de l'auteur