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Retour 3 novembre 2025

Startmining : pour un Bitcoin toujours plus « vert »

Dans le minage de Bitcoin, si il y a bien un aspect incontournable, c’est l’énergie. Or, avec une consommation grandissante de la demande énergétique requise pour le mining, il devient impératif de trouver des sources d'énergie renouvelables et abordables.

Actualités Mimifrisette mimi en bleu et rose

Selon MiCA Crypto Alliance, la consommation énergétique du minage de Bitcoin en 2024 frôlait les 140 TWh et environ 40% de cette énergie est issue des énergies renouvelables. Voyons quelles sont ces énergies renouvelables et comment elles permettent de rendre le minage de Bitcoin plus «green». C’est entre autres ce qui motive les équipes chez Startmining: le déploiement du minage green, durable et rentable.

Un Bitcoin plus « vert »

L’utilisation des énergies renouvelables est en constante progression depuis 2011 avec une augmentation annuelle de plus de 5 %. La recherche de différentes options pour miner un Bitcoin plus « vert » est la philosophie derrière les opérations de Startmining.

Énergies renouvelables

Il y a d’abord les énergies renouvelables, parmi elles l’hydroélectricité, utilisée au Canada, en Norvège et en Islande notamment dans les installations de Startmining. En 2022, c’est ainsi près de 20% de la consommation énergétique du minage qui provenait de l’hydroélectricité.

De plus en plus de fermes situées dans les régions chaudes et désertiques utilisent également l’énergie solaire et l’énergie éolienne pour miner du Bitcoin. C’est le cas de fermes qui se trouvent dans le sud des États-Unis, en Afrique ou au Moyen-Orient qui bénéficient d’un ensoleillement maximal. En 2022, moins de 10% de l’énergie provenait du solaire et de l’éolien, mais le potentiel est grand pour ce type d’énergie dans le monde. Ce modèle pourrait aussi être utilisé dans les îles de Polynésie Française permettant de stabiliser les réseaux d’énergie et d’emmagasiner de précieux BTC.

Enfin, il y a la géothermie, énergie par excellence issue des volcans utilisée en Islande, au Salvador et au Kenya. Au Kenya, l’installation à proximité d’un volcan éteint a permis l’électrification de nombreux foyers, tout en tirant profit des surplus pour miner du BTC.

Consommation d'électricité du Bitcoin par source d'énergie (source: ccaf.io)

Valorisation des surplus et des énergies perdues

Comme évoqué dans un précédent article, le minage de Bitcoin permet une flexibilité dans l’utilisation de l’énergie. Le minage de BTC permet de convertir de l’énergie autrement perdue ou dite « fatale ». Ces sources ne sont pas renouvelables, mais contribuent à diminuer le gaspillage et le convertir en profit. De plus, en période de grande demande énergétique, les fermes de minage peuvent facilement cesser temporairement leur fonctionnement.

L’exemple de l’énergie nucléaire est probant. En effet, il ne s’agit pas d’une énergie renouvelable, en revanche comme toute forme d’énergie produite à grande échelle, il est impossible de la stocker. De là l’intérêt d’avoir des fermes de minage pouvant bénéficier des surplus produits. Des installations aux États-Unis mais aussi du côté des Émirats Arabes Unis profitent de ces surplus pour alimenter les fermes de minage.

La gestion des déchets dans le monde est encore largement résolue par soit l’incinération, soit par l’enfouissement. L’incinération des ordures ménagères produit de la chaleur qui une fois récupérée peut permettre à une ferme de minage de l’utiliser comme source d’énergie. Comme il s’agit déjà d’une pratique largement utilisée à travers le monde, le potentiel pour alimenter des fermes de minage pourrait être intéressant, particulièrement dans certains lieux isolés ou la gestion des déchets est problématique.

Puis, il y a la méthanisation, qui utilise le méthane produit dans les décharges, par le processus de fermentation anaérobique, ensuite utilisé pour alimenter des fermes de minage. L’exemple récent des entreprises Marathon Digital Holdings et Nodal Power, qui ont annoncé une alliance dans le but de convertir le méthane issu des déchets, pour miner du Bitcoin. Ce procédé rappelle aussi l’histoire du fermier Tom Campbell qui mine du Bitcoin grâce au méthane produit par ses vaches !

Tom Campbell, le fermier de Bitcoin

Le gaz des torchères c’est le gaz naturel (principalement du méthane) émis lors de l’extraction du pétrole. C’est un gaz qui est brûlé volontairement, afin d’éviter les risques d’explosion ou d’inflammation. Historiquement, il n’était pas rentable à capter ou à transporter, mais le minage de Bitcoin va peut-être changer la donne. Des projets sont à l’étude aux États-Unis.

Amélioration de l’efficacité énergétique

Outre les énergies durables et l’utilisation des énergies perdues, un Bitcoin plus vert passe nécessairement par une amélioration de l’efficacité énergétique.

Avec le temps, le matériel de minage est plus performant. Les nouvelles générations d’ASIC (machines spécialisées pour le minage de Bitcoin) sont plus efficaces.

  • Les machines consomment moins d’énergie pour une même puissance de calcul (meilleur rendement énergétique).
  • L’utilisation des puces de dernière génération permet une meilleure dissipation thermique.
  • Optimisation dans le refroidissement et la gestion de l’alimentation (réduction des pertes d’énergie).

C’est donc une puissance de minage accrue, pour une consommation d’électricité moindre.

Le minage de Bitcoin et son impact environnemental

Les détracteurs du minage de Bitcoin vont soulever que c’est une industrie qui nécessite une importante quantité de ressources pour son fonctionnement, mais qu’en est-il vraiment ? 

Tout d’abord l’incontournable consommation énergétique. Selon le rapport de MiCA Crypto Alliance, en 2011, le charbon représentait plus de 60% de l’énergie utilisée pour miner du Bitcoin. Or, en 2024 le charbon ne représentait déjà plus que 20% de l’énergie utilisée. Il y a donc un réel effort pour adopter les énergies renouvelables et d’exploiter les surplus afin de réduire l’empreinte du minage.

Plutôt que de considérer Bitcoin comme un simple “gouffre énergétique”, il est plus juste de l’envisager comme un outil de financement décentralisé des infrastructures énergétiques propres.
Le réseau Bitcoin, par sa structure compétitive, pousse les acteurs vers l’efficience et l’énergie la moins chère, ce qui conduit mécaniquement à une adoption accrue des énergies renouvelables

Blog Startmining

Un autre aspect souvent mentionné est la consommation d’eau. Le minage consomme une grande quantité d’eau, tant pour le refroidissement des machines que dans l’extraction des matériaux rares utilisés pour la fabrication des puces électroniques.

L’industrialisation du minage a aussi mené à la création des fermes de minage, qui abritent une quantité importante d’ordinateurs optimisés pour le minage. De ce fait, leur réutilisation pour d’autres usages n’est souvent pas possible et génère potentiellement une grande quantité de déchets électroniques. Chaque pays ayant des normes plus ou moins strictes concernant le recyclage du matériel, il s’agit d’un problème potentiel.

Q & R sur les enjeux du minage de BTC

Est-ce que le mining ne détourne pas des énergies renouvelables qui pourraient servir à d’autres usages ?

Si le minage utilise des surplus ou de l’énergie non distribuable, il contribue à valoriser une ressource perdue. En revanche, s’il entre en concurrence avec d’autres besoins énergétiques, il peut aggraver la pression sur le réseau.

Comment gérer le minage avec des sources d’énergie intermittentes (solaire, éolien) ?

Si il est parfois difficile de stocker l’énergie pour l’utiliser plus tard, la flexibilité du minage fait qu’il est possible de temporairement cesser les opérations et de les redémarrer rapidement selon la disponibilité d’énergie. L’utilisation de sources d’énergie complémentaires peut aussi servir à régulariser les opérations et à stabiliser le réseau local.

Comment distinguer les vrais projets durables des opérations de «greenwashing»?

Le greenwashing consiste à « verdir » son image sans réel engagement environnemental. Un projet durable prouve son impact écologique par des données concrètes et vérifiables. Par exemple, les sources d’électricité sont clairement identifiées (hydro, biogaz, surplus, etc.) et les données sont publiques sur la consommation énergétique. L’impact est positif, notamment en termes de réduction du gaspillage, de création de valeur dans des zones à surplus énergétique et surtout, l’énergie utilisée ne prive pas le réseau ou les habitants.

En somme, malgré une consommation énergétique élevée, qui constitue un enjeu environnemental d’importance, l’industrie du minage de Bitcoin explore différentes avenues pour réduire cette empreinte. En effet, l’adoption des énergies renouvelables, la valorisation d’énergies perdues ou encore l’amélioration de l’efficacité des installations de minage sont de plus en plus la norme. 

Tous les efforts de Startmining sont fait en ce sens, offrir un mining 100% Green. Les Bitcoin minés dans leurs fermes de minage sont principalement issus d’énergie hydroélectrique et géothermique en accord avec leur philosophie.

Toutefois, des défis demeurent, notamment en ce qui a trait à la gestion des déchets électroniques et la consommation d’eau. L’amélioration des pratiques au sein de l’industrie du mining fera en sorte que le Bitcoin « vert » deviendra la norme.

Mimifrisette

Formée en design graphique et communication, puis en géographie et environnement. Curieuse depuis toujours, crypto-curieuse depuis 2021, qui aurait pu prédire que le Web3 rendrait utile toutes mes années passées sur les bancs d’école. J’aime explorer les différents points de vue et enjeux sur le Bitcoin, les NFT et la technologie.

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