Réserve de Bitcoin : Le Japon sur le point de rejoindre la tendance ?
Après la Russie et les États-Unis, le Japon explore l'idée d'établir une réserve de Bitcoin, un mouvement qui pourrait redéfinir la stratégie économique mondiale.
Après la Russie et les US, c’est au tour du Japon d’explorer l’idée de l’établissement d’une réserve de Bitcoin.
Revenons sur cette proposition portée par un certain… Satoshi, et de ce que cela signifie pour Bitcoin.
Satoshi pour une réserve nationale de Bitcoin
Le sujet a été discuté lors de la session parlementaire du 11 décembre 2024. Lors de cette séance, Satoshi Yamada a posé des questions concernant l’approche du Japon sur les réserves en cryptomonnaies. Il a cité les États-Unis et le Brésil, où des responsables envisagent Bitcoin comme protection contre les risques économiques.
Il demande:
« Le Japon devrait-il également introduire un système pour convertir une partie de ses réserves de change en crypto-actifs comme le Bitcoin ? »
En effet, Donald Trump, fraîchement élu une seconde fois président des Etats-Unis, s’est prononcé en faveur de la constitution d’une réserve nationale de BTC.
Puis, cette semaine c’était au tour de la Russie de recevoir une proposition allant dans le même sens. Anton Tkachev, député du parti « Nouveau Peuple » à la Douma d’État en est à l’origine.
Les initiatives similaires sont multiples : Le Brésil et la Pologne ont aussi proposé des mesures dans la même direction. Des pays isolés comme le Bhoutan ont déjà franchi le pas. Nous pourrions également mentionner le Salvador qui a déjà fait de Bitcoin une monnaie légale.
Quelles sont les motivations derrière ces démarches ?
Pourquoi constituer ces réserves nationales de Bitcoin ?
Revenons sur les divers arguments qui ont été avancés pour appuyer les propositions.
Tout d’abord, la protection contre l’inflation. De par ses 21 millions d’unités, l’offre de Bitcoin ne peut pas être augmentée. En revanche, les monnaies classiques comme l’Euro peuvent être imprimées en grande quantité par les banques centrales. Ainsi, Bitcoin ne peut pas voir sa valeur diluée par des politiques économiques de quelque sorte.
Ensuite, car le Bitcoin permet une diversification des réserves de change. Par exemple, la Russie permet déjà d’échanger sur le marché international avec des BTC. Ici, c’est l’argument de la protection face aux fluctuations géopolitiques et économiques qui est invoqué.
De par sa nature décentralisée, Bitcoin est un outil intéressant pour contourner les restrictions. Ainsi, si certains pays sont confrontés à des sanctions internationales, Bitcoin représente une alternative solide.
Enfin, pour la facilitation des transactions internationales. Bitcoin les rend plus rapides, moins coûteuses et amoindrit le risque de contrepartie.
Une bonne nouvelle pour Bitcoin ?
Lorsque l’idée d’une réserve nationale de Bitcoin au Japon est poussée par un législateur nommé Satoshi, difficile de ne pas y voir un clin d’œil du destin. 2024 était l’année des ETF, est-ce que 2025 sera l’année des réserves nationales ? Pour le moment l’idée fait surface, mais l’aboutissement reste timide.
Si cette tendance prend de l’ampleur, elle pourrait marquer un tournant pour Bitcoin et les systèmes économiques mondiaux en 2025.