Projets crypto « made in USA » : Les nouveaux leaders du bull run ?
Suite à l'élection de Donald Trump, une politique de préférence nationale a été mise en place aux États-Unis. Une réalité qui s'applique également à sa réserve nationale en Bitcoin, désormais envisagée sous une forme « America-First ». Serait-ce le point e départ d'un bull run « made in USA » ?
Le marché des cryptomonnaies connaît une fin de mois de janvier compliquée. En effet, il faut croire que l’investiture de Donald Trump promettait tellement qu’elle a finit par décevoir. Mais cela ne signe pas pour autant la fin anticipée de la tendance haussière initiée depuis 2024. Toutefois, certaines données vont devoir être ajoutées aux stratégies en cours, afin de s’adapter à la tendance. Et cela pourrait bien passer par une attention toute particulière apportée aux projets crypto « made in USA ».
Donald Trump joue la carte « America-First »
L’élection de Donald Trump a sans aucun doute fournit au Bitcoin le carburant nécessaire afin de dépasser pour la toute première fois le niveau symbolique des 100 000 $. Mais, de toute évidence, ce mouvement haussier incluait également son investiture et les démarches pour construire sa réserve nationale initialement prévue en BTC.
En effet, ces deux annonces récentes n’ont pas déclenchées de nouvelles hausses notables. Et c’est même au contraire une baisse généralisée du marché des cryptomonnaies qui semble se profiler à l’horizon. Cela sans toutefois remettre en cause le bull run que tout le monde attend encore.
Une opération qui pourrait bien prendre une forme inattendue, pour le plus grand déplaisir des maximalistes du Bitcoin. Car le nouveau président des États-Unis semble bien décidé à faire une entorse à sa promesse de campagne en incluant d’autres cryptomonnaies à cette équation.
Une dynamique présentée comme « America-First » qui implique des projets crypto implantés sur le sol américain. Le tout certainement motivé par les millions de dollars versés par Ripple afin de soutenir sa campagne. Et, dans cet esprit, du Bitcoin exclusivement issu d’un minage local. Ce qui n’a rien de véritablement compliqué, puisque les États-Unis représentent plus de 40 % de cette puissance de calcul (hashrate) à l’heure actuelle.
Les cryptos made in USA sur le devant du bull run ?
Un contexte qui permet de reconsidérer la répartition des forces au sein de l’écosystème des cryptomonnaies. Car la perpective de voir les projets made in USA intégrer la réserve stratégique de Donald Trump rebat sans aucun doute les cartes du bull run.
Une situation mise en évidence par le site d’agrégation des données crypto CoinGecko. En effet, ses développeurs n’ont pas attendu bien longtemps avant de lancer une catégorie intitulée « Made in USA ». Cette dernière à la 4e place des secteurs les plus performants sur les 7 derniers jours (+16%), avec une capitalisation estimée à 545 milliards de dollars pour 198 postulants.
On y retrouve, sur le podium, la cryptomonnaie XRP en première position, même si elle est censée ne plus être liée au projet Ripple. Ensuite viennent les projets Solana (SOL) et Cardano (ADA) si l’on exclut le stablecoin USDC de cette liste basée sur les performances.
Est-ce que cela veut dire qu’il faut all-in dans le XRP ou le SOL ? Clairement, non ! Mais la perpective d’une détente réglementaire aux États-Unis, accompagnée d’une possible approbation d’ETF appliqués à ces cryptomonnaies, permet de se poser la question d’en mettre un peu (plus) dans son portefeuille. Surtout en cette période de correction. Pendant ce temps, le Bitcoin servira à rembourser une partie de la dette abyssale des États-Unis. L’année 2025 va être épique !