Bitcoin : Le Pakistan ouvre les vannes de son énergie excédentaire aux mineurs de BTC
Depuis quelque temps déjà, le Bitcoin s'impose comme un sujet à prendre en considération par les instances gouvernementales. Une tendance globale qui semble connaître un changement de dynamique notable, désormais basée sur l'ouverture et l'adoption. Comme par exemple avec le Pakistan, bien décidé à profiter du double effet BTC, en capacité de rentabiliser son énergie excédentaire tout en attirant les capitaux étrangers.
Un jour après l’autre, Bitcoin s’impose comme un acteur emblématique de l’évolution numérique et financière actuelle. En effet, ses cas d’usage ne cessent de se développer dans des domaines aussi variés que les paiements de la vie courante, ou le statut d’actif stratégique de réserve. Mais ce n’est pas tout.
Il existe également une industrie minière en arrière plan de cette cryptomonnaie emblématique. Une activité parfois perçue comme inutilement énergivore par ceux qui ne cherchent pas à comprendre ou utiliser le BTC. Pourtant, elle permet actuellement de rentabiliser l’énergie excédentaire produite par certains pays émergents. Comme par exemple le Pakistan, bien décidé à lui réserver une part de 2000 mégawatts.
Minage du Bitcoin : une opportunité énergétique de premier plan
Les gens ont parfois tendance à critiquer la consommation énergétique de ce qu’il n’utilisent pas. Une bonne manière de s’acheter une conscience écologique en demandant aux autres de faire les efforts nécessaires. Et cela sans jamais essayer de comprendre l’utilité de la cible visée.
Un exercice auquel le Bitcoin est régulièrement exposé. En particulier du côté de son industrie de minage, basée sur un consensus de type Proof of Work (PoW), dont le but est d’assurer la sécurité et le bon fonctionnement de son réseau. Car cette activité nécessite de consommer une quantité importante d’électricité.
Une équation simpliste qui ne prend pas tous les éléments en compte. Comme par exemple la production excédentaire d’énergie qui pose un sérieux problème de rentabilité pour les producteurs du secteur. Les chiffres parlent d’eux-mêmes. Avec une facture estimée en dizaines de millions d’euros pour la France dans le seul but de se… débarrasser de son surplus d’électricité.

Et soudainement, le Bitcoin devient une solution. Car les acteurs de son industrie minière sont en quête permanente d’une énergie bon marché pour faire fonctionner leurs machines. Et autant dire que cette production excédentaire perdue a tout d’une solution logique.
Le Pakistan alloue 2000 mégawatts aux mineurs de BTC
Certains pays émergents ont bien compris l’opportunité que représente actuellement l’industrie minière du Bitcoin. Comme par exemple le Pakistan, inscrit dans une dynamique d’adoption accélérée depuis la récente création de son Crypto Council gouvernemental.
Un engagement qui concernait initialement la rentabilisation de son énergie de ruissellement à l’aide du minage de BTC. Mais, de toute évidence, les choses évoluent très rapidement dans le domaine. Car il est désormais question d’allouer 2000 mégawatts issus de cette énergie excédentaire à cette industrie, ainsi qu’aux infrastructures IA.
Une décision aux bénéfices doubles. Car elle va permettre à sa production énergétique nationale de trouver une destination fiable et rentable. Cela tout en offrant la perspective, selon son ministre des Finances Muhammad Aurangzeb, d’attirer des milliards de dollars d’investissements étrangers.
Avec cette décision, le Pakistan fait un pas de plus dans la direction du Bitcoin. Une dynamique très certainement soutenue par la récente intégration du fondateur de Binance, Changeng Zhao, à son Crypto Council national. Avec l’assurance de séduire les acteurs de l’industrie minière du BTC, en quête d’initiatives de ce genre pour perdurer.