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Retour 18 septembre 2024

Bitcoin et pays isolés : Le Bhoutan détient 13 000 BTC !

Le Bhoutan est un petit royaume niché au cœur de l’Himalaya. Il a surpris tout le monde en détenant plus de Bitcoin qu’El Salvador. Avec ses 13 000 BTC issus du minage alimenté par l’énergie hydroélectrique, le Bhoutan montre qu’une petite économie peut jouer dans la cour des grands de la crypto.

Actualités Cosmic Graou

Le Bhoutan est un petit royaume isolé au cœur de l’Himalaya, bien loin de l’image d’un pionnier des cryptomonnaies. Pourtant, il surprend le monde entier en dévoilant qu’il détient plus de 13 000 BTC, soit deux fois plus que Le Salvador, célèbre pour son adoption du Bitcoin. Grâce à l’hydroélectricité donc, le Bhoutan s’est discrètement positionné comme l’un des plus grands détenteurs mondiaux de Bitcoin avec son activité de minage. Autant dire donc, qu’entre le BTC et le Bhoutan, le courant est bien passé !

Ne faisons pas plus les Bhoutan-trains et rentrons dans le vif du sujet.

Le Bhoutan et le minage de Bitcoin : Quand l’énergie verte rencontre la crypto

Depuis 2019, le Bhoutan utilise son abondante énergie hydroélectrique pour alimenter des fermes de minage de Bitcoin, une initiative menée par Druk Holdings, le bras d’investissement du gouvernement. Dans les détails, il faut noter que le Bhoutan bénéficie d’une topographie montagneuse et de nombreuses rivières, rendant le pays idéal pour la production d’hydroélectricité.

Avec l’aide de l’Inde, son principal partenaire commercial, le Bhoutan a développé des centrales qui lui permettent non seulement de satisfaire ses besoins domestiques en énergie, mais aussi d’exporter l’électricité excédentaire vers l’Inde. Cela représente une part importante de ses revenus, environ 30 % du PIB et 40 % des recettes publiques. 

Cette stratégie verte permet non seulement ces accords commerciaux, mais aussi de générer des revenus en Bitcoin, et donc de se positionner comme un acteur durable dans notre secteur. En effet, en 2023, le Bhoutan s’est même associé à Bitdeer pour développer des opérations minières neutres en carbone, augmentant sa capacité minière à 600 MW d’ici 2025. Résultats : le petit pays possède 13 000 BTC d’après les données d’Arkham Intelligence.

 

Un ferme de minage Bitcoin
Exemple d'une ferme de minage

Les États, tous fans de Bitcoin ?

Le Bhoutan n’est pas le seul pays à accumuler des BTC. Mais ses motivations divergent nettement de celles des grandes puissances. Tandis que des États comme El Salvador et le Bhoutan voient le Bitcoin comme une solution économique, les pays occidentaux le perçoivent davantage comme un actif récupéré par défaut dans des affaires judiciaires. Cette différence souligne une fracture : d’un côté, des économies modestes, mais dynamiques, cherchent une alternative financière souveraine ; de l’autre, les géants financiers utilisent ces actifs sans véritable conviction, les vendant rapidement pour en tirer un profit immédiat.

En effet, les États-Unis, l’Allemagne, et l’Ukraine accumulent leurs BTC principalement via des saisies dans des affaires de cybercriminalité et de blanchiment. En juillet 2024, l’Allemagne a vendu 50 000 BTC issus de saisies, adoptant une approche froide et pragmatique qui a secoué le cours du BTC. De même, les États-Unis ont saisi des millions en BTC (250 000 BTC) au cours de multiples affaires notoires, comme celle de Silk Road, mais n’envisagent aucune stratégie d’accumulation.

 

Les économies enclavées ou en développement comme Le Salvador et le Bhoutan voient le Bitcoin comme une opportunité de se détacher des institutions financières internationales. Ces États y trouvent un moyen de diversifier leurs réserves, de contrer l’inflation, ou même de développer des industries locales comme le minage. À l’inverse, les grandes puissances perçoivent encore le Bitcoin comme un actif spéculatif ou un outil de sanction judiciaire, sans réelle ambition de l’intégrer dans leur stratégie économique.

L’adoption du Bitcoin par ces petites nations reflète un désir d’indépendance financière, en opposition aux pays riches qui restent attachés à leur contrôle centralisé et à la stabilité monétaire traditionnelle. Cela soulève une question : le Bitcoin est-il en train de devenir l’arme économique des pays sous-estimés pour se réinventer face à un ordre mondial régi par les banques centrales et le capitalisme de surveillance ? La fracture est là, et elle pourrait bien redessiner, tout doucement, les alliances économiques de demain, car contrairement à ses confrères de l’occident, le Bhoutan, lui, HODL.

Cosmic Graou

GRAOU & bigoudis, fière Reporter en direct du FenuaVerse

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